Agriculture de conservation irriguée et intensive
Questions scientifiques
Les pratiques d’agriculture de conservation semblent séduisantes au premier abord mais le nombre d’expériences réussies, les seules dont on parle, cachent de nombreux échecs en général bien connus dans la profession et à l’origine de la réticence des professionnels à envisager une telle révolution dans leurs pratiques.
L’objectif du Service d’Observation AC2i est donc d’observer les mécanismes en jeu dans cette période de transition, en système irrigué et en conditions méditerranéennes, en s’appuyant sur l’expérimentation: évolution des propriétés du sol et des mécanismes de transfert d’eau et d’azote sous différentes méthodes d’irrigation et pratiques culturales (teneur en matière organique, infiltration et stockage de l’eau, activité biologique du sol). Au-delà se posent des questions pratiques à l’origine des réticences de la profession : rotations culturales à privilégier, contrôle des mauvaises herbes sur plusieurs saisons culturales, pratiques de travail du sol, réglage et choix des outils de travail du sol et bien sûr conduite des irrigations.
Observations
Le travail s’appuie sur les parcelles Irstea exploitées à Lavalette (Agropolis) à Montpellier, avec différentes modalités de techniques d’irrigation et de conduite, et sur l’expérience acquise sur une parcelle conduite en travail simplifié depuis une dizaine d’années.
Contact
- Claire Wittling (Gestion de l'Eau, Acteurs, Usages)
Equipe
L’équipe engagée est celle de la plateforme PReSTI de l’UMR G-Eau :
- Bruno Cheviron,
- Cyril Dejean
- Claire Serra-Wittling
- Jean-Marie Lopez
- Geoffrey Froment
- Bruno Molle
Collaborations
En cours avec CACG, en discussion avec LEPA Gardannes, en perspectives UMR Eco&Sol.