Puéchabon

© CNRS Photothèque/CDREAM/CEFE
© CNRS Photothèque/CDREAM/CEFE

Observations

Depuis 1984, les principales variables météorologiques sont acquises au pas de temps journalier, les composantes de la productivité de la forêt sont mesurées au pas de temps mensuel (chute de litière) ou annuel (croissance, mortalité) et permettent de mettre en évidence les relations entre climat et productivité et de quantifier l’impact d’événements climatiques exceptionnels (vague de chaleur, sécheresse exceptionnelle).

Depuis 1998, Le suivi en continu des échanges gazeux (CO2 et H2O) entre l’écosystème et l’atmosphère est effectué par un dispositif opérationnel (tour à flux) de mesure automatique (fréquence d’acquisition : 20 Hz) des échanges d’énergie, de CO2 et d’H2O entre l’écosystème et l’atmosphère par la méthode des fluctuations turbulentes ainsi que des principaux paramètres météorologiques a été mis en place et fonctionne depuis cette date de manière continue. Une combinaison de mesures et d’observations ponctuelles de grandeurs physiques du milieu et de la végétation complète le réseau de mesures automatisées. Les mesures effectuées au pas de temps semi-horaire (flux et météo) sont intégrées à la journée et ont permis de quantifier la séquestration du carbone de cet écosystème ainsi que sa variabilité saisonnière et inter annuelle.

En 2003, il a été mis en place un dispositif d’exclusion de 30% des précipitations qui maintien des parcelles de 100m² dans des conditions de sécheresse que les modèles de changements climatiques prévoient pour la fin du XXIème siècle. Des mesures continues de l’état hydrique des plantes, du sol et de la croissance des arbres sont couplées à des mesures hebdomadaires ou mensuelles de phénologie, d’échanges gazeux au niveau de la feuille et du sol. Des mesures complémentaires de de chimie des feuilles et de croissance des troncs complètes sont effectuées annuellement.

L’impact d’événements pluviométriques exceptionnels (6 mois sans pluie par exemple) est maintenu opérationnel depuis 2010 dans un dispositif basé sur le déplacement d’un toit mobile qui a permis de soumettre deux parcelles de 200m² à une exclusion totale des pluies l’une à l’automne 2008 et l’autre au printemps 2009 afin d’étudier la réponse de l’écosystème à uns sécheresse de très longue durée. Des capteurs automatiques correspondant au suivi des principaux paramètres biotiques (croissance en diamètre des troncs) et abiotiques (eau du sol, flux de carbone du sol) fonctionnent de manière permanente depuis le début de cette opération.

Des données additionnelles peuvent être disponibles pour des projets particuliers après contact avec l’équipe.

Données

Les données de flux sont disponibles sur le site du SOERE Forêt et sur la base mondiale FluxNet http://fluxnet.ornl.gov/ ou http://www.europe-fluxdata.eu.

Variables Essentielles de Biodiversité :

  • Phenology
  • Physiological traits
  • Taxonomic diversity
  • Net primary productivity

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Contacts

Équipe

  • JeanMarc Ourcival (coordination)
  • JeanMarc Limousin (chercheur pilotant les exclusions de pluie)
  • Jean Kempf (ingénieur instrumentation CNRS)

Collaborations

Depuis sa mise en place au début des années 80, le site expérimental a toujours su faire la liaison entre différentes thématiques, écologie forestière, suivi des populations aviaires, biologie du sol aussi bien à l’intérieur du laboratoire qu’avec des équipes d’autres organismes (INRA, Universités).

Depuis 1998, l’ensemble des projets menés à Puéchabon l’ont été en partenariat. Les suivis des flux de carbone, d’eau et d’énergie ont été intégrés dans les projets européens et nationaux : MEDEFLU (UE) 1998-1999, CARBOFOR (GICC) 2002-2003, CARBOEUROFLUX (UE) 2000-2003, CARBOEUROPE-IP (UE) 2004-2009, Réforme GICC MEDD (2005-2007), CARBOEXTREM 2009-2013 (UE), IMECC 2007-2011 (UE), Carbo France 2008-2010, FUME (UE 2010-2013), ICOS (UE preparatory phase 2008-2013). Ils ont également fait l’objet de collaborations formelles dans le cadre du laboratoire européen associé avec des équipes espagnoles LEA Dynamique des Ecosystèmes Méditerranéens dans un Monde Changeant (2000-2006) et informelles avec des équipes françaises du CIRAD, de l’IRD Montpellier et de l’Université Paris XI Orsay.

Au niveau national, le site de Puéchabon fait partie de l’Observatoire de Recherche en Environnement F-ORE-T coordonné par le GIP Ecofor depuis 2003.

L’expérimentation Puéchabon 2 a été mise en place grâce au programme européen MIND (UE) 2002-2005 et fait partie du réseau français SEMAFOR (2011-2013) créé dans le cadre de l’opération SICMED – MISTRALS. Ce réseau comprend trois sites méditerranéens situés en France : Puéchabon géré par le CEFE, l’O3HP géré par l’IMBE (UMR 7263 Marseille) et le site de Fontblanche géré par l’URFM 629 de l’INRA à Avignon. Ce réseau a vocation à s’étendre à d’autres sites méditerranéens (rives nord et sud) (projet ENVIMED resp. T Gauquelin IMBE).

Collaborations avec d’autres tâches ou services d’observation de l’Oreme

  • prêt de matériel et transfert de compétences pour les mesures d’évapotranspiration et l’installation d’une tour de flux sur le Larzac dans la TO Observatoire Géodésie en Environnement Karstique (SNO H+)
  • étudiants communs avec S. Rambal et H. Jourde sur la source du Lez (SNO Karst)
  • mis en place de mesures sur le site de Puechabon pour le SO Observatoire des Saisons
  • proposition de stage de L3 : Datation archéomagnétique des fours à chaux du site expérimental de Puechabon  avec Pierre Camps, Géosciences Montpellier. Projet mis en place dans le cadre du chantier OSU OREME « hydrosystèmes et écosystèmes méditerranéens des garrigues ».

Valorisation scientifique

Plus de 130 articles ont été publiés dans des revues internationales par l’équipe depuis 1984 et plus de 60 articles publiés par d’autres équipes utilisant les données du site.