Les écosystèmes méditerranéens représentent 21 860 km² dans le sud de la France dont 3 500 km² sont des taillis de chêne vert (Quercus ilex L.).
Ces écosystèmes méditerranéens sont d’importants puits de carbone en dépit d’une forte limitation en eau liée à la sécheresse estivale. Leur vulnérabilité au changement climatique est cependant particulièrement importante, puisque les scénarios climatiques pour la région méditerranéenne prévoient une augmentation des températures et une diminution des précipitations estivales, ainsi qu’une augmentation de la fréquence des épisodes de sécheresse extrême.
Ces changements climatiques sont d’ores et déjà visibles puisque le réchauffement dans le sud de la France se produit plus rapidement que pour la moyenne mondiale des températures et que la sécheresse estivale s’intensifie ou devient plus précoce dans de nombreuses zones de la région. Les effets de ces changements climatiques sont également visibles sur la végétation méditerranéenne : la mortalité des arbres en lien avec la sécheresse s’accélère dans le sud de l’Europe tandis que le régime d’incendie change.